Depuis presque vingt ans, TRANSverse repousse les limites dans le milieu des publications estudiantines. J’ai été témoin de sa croissance et j’ai compris comment les défis reliés au renouvellement périodique de l’équipe éditoriale réaffirment son approche unique quant à la publication d’essais académiques rigoureux et de textes originaux de création littéraire. Ayant pour thème la Nostalgie, le 18ème numéro est particulièrement spécial: l’inclusion d’œuvres multimédia et visuelles constitue un avancement qui, j’en suis sûre, se poursuivra.
Le 18ème numéro a vu le jour grâce au soutien constant du personnel administratif du Centre de littérature comparée. Je tiens à remercier Bao Nguyen, qui a conçu l’affiche initiale de la revue pour l’appel à contribution, et a aidé à planifier l’événement où nous avons présenté notre premier film et nos œuvres médiatiques interactives en juillet 2019. J’aimerais également souligner le soutien du Centre en général en tant que foyer administratif, et en particulier les efforts de Dre Ann Komaromi, Dr John Ricco et Aphrodite Gardener. Au bout du compte, c’est grâce à eux que nous pouvons réaliser le moindre projet.
De même que toutes les revues estudiantines confrontées à la réalité écrasante des contraintes financières, TRANSverse est redevable à de nombreuses organisations et associés externes. Nous tenons à remercier Dr Paul D. Morris de l’Association canadienne de littérature comparée (ACLC), l’union des étudiants en littérature comparée de l’Université de Toronto, ainsi que Dre Irene Sywenky de la Revue canadienne de littérature comparée.
J’aimerais dédier ce numéro à l’incroyable équipe éditoriale de cette année (nous n’étions pas nombreux, mais si puissants!): Amelia Bailey, Jonathan Cimon-Lambert, Arianne Des Rochers et Paula Karger. Ils étaient toujours présents et disposés à contribuer à la création et à l’achèvement de ce numéro malgré la lourde charge de travail. Finalement, je remercie Joshua Dawson d’avoir consacré son temps à la création de la mise en page imprimée du numéro. La combinaison de l’équipe éditoriale et des associés externes a permis de terminer le 18ème numéro et de déterminer le nouveau parcours de TRANSverse.
L’ensemble d’œuvres cette année montre à quel point les interprétations de la nostalgie n’ont pas progressé de façon linéaire dans l’histoire. Plusieurs facteurs expliquent le développement aléatoire de la nostalgie au fil du temps. Il importe aussi de noter que la nostalgie, aussi frappant que cela puisse paraître, peut elle-même être nostalgique. La nostalgie, en tant que concept, retourne inévitablement à ses racines pour ensuite se lancer vers de nouveaux espaces inconnus. Cette image de la nostalgie est semblable à celle que j’avais eue pour le 18ème numéro de TRANSverse. Je voulais que la revue accueille de nouvelles idées stimulantes et qu’elle élargisse ses horizons à travers les éléments visuels et les soumissions françaises. Nous avons par ailleurs publié pour la première fois un film ainsi qu’un jeu de fiction interactif. Bien que mon temps en tant qu’éditrice en chef touche à sa fin, j’espère que le journal continuera d’adopter de nouvelles approches interdisciplinaires pour ses publications. Enfin, j’espère que ce numéro vous mènera, chère lectrice/cher lecteur, vers une compréhension plus profonde des complexités liées à la nostalgie.
En solidarité,
Vanessa Cimon-Lambert
Éditrice en chef